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Le blog de Marsuline
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13 juin 2016

Le cinéma de Marsuline... La fin du rêve américain

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Spotlight de Tom McCarthy (Oscar du meilleur film, 2016)

Une enquête menée tambour-battant portant sur les actes pédophiles cachés par la hiérarchie catholique de la ville de Boston durant plus de 50 ans. Un film classique bien filmé (les plans et la photographie sont particulièrement réussis) à la limite du documentaire. Les acteurs sont tous bien dans leur rôle et notamment Mark Ruffalo débordant d'énergie. 

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99 Homes de Ramin Bahrani (Grand Prix du festival du cinéma américain de Deauville, 2015)

Rick Carver, homme d’affaires à la fois impitoyable et charismatique, fait fortune dans la saisie de biens immobiliers durant la crise des subprimes. Lorsqu’il met à la porte Dennis Nash, père célibataire vivant avec sa mère et son fils, il lui propose un marché. Pour récupérer sa maison, Rick demande à Dennis de lui filer un coup de main. Dennis tombe alors dans un engrenage irréversible...

Gros coup de coeur pour ce thriller dramatique sorti uniquement en e-cinéma au mois de mars. Les acteurs sont excellents : Michael Shannon en parfait "salaud" et Andrew Garfield en jeune escroc débutant rongé par la culpabilité. Un film choc sur les conséquences de la crise des subprimes en Floride :  la confiscation par les banques, avec l'accord de l'Etat, de milliers de maisons et l'expulsion de familles entières.

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The Big Short, le casse du siècle de Adam McKay

Sur le même sujet, (la crise des subprimes), comment un groupe de loups visionnaires ont anticipé la crise et ont profité du système. Tourné comme un clip vidéo avec beaucoup d'humour, ce film se veut explicatif mais au final, tout semble bien plus embrouillé et vain (à la fin du film, on ne comprend strictement plus rien !). Dommage, car les acteurs sont plutôt sympas surtout Christian Bale et Steve Carrell.

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Joy de David O'Russel

David O'Russel m'avait habitué à mieux (comme l'excellent "Fighter" avec Christian Bale). Cette histoire de femme faisant fortune en inventant "la serpillière magique" ne m'a pas forcément convaincue même si cela est plaisant à regarder. Ce qui m'a le plus gêné, c'est l'omniprésence de Jennyfer Laurence. Forcément, elle a le rôle titre, mais elle incarne trop la femme parfaite qui assume tout malgré des conditions familiales déplorables (certains seconds rôles auraient pu être plus développés). En fait, David O'Russel ne prend pas assez de recul sur cette "success story" un peu trop idyllique.

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