Le cinéma de Marsuline... de décembre 2016

Nous avons été éblouis par :

 

The Immigrant, de James Gray (2013), est un film magnifique qui m'a réconcilié avec Marion Cotillard dont l'interprétation est exceptionnelle. La reconstitution de New York du début du XXe siècle en images sépias, la rivalité entre les deux hommes (Joachim Phoenix et Jeremy Renner), le visage quasi mystique de Marion Cotillard contribuent à la réussite de ce grand mélo à la beauté froide. Incontestablement, notre coup de coeur du mois !

 

J'ai enfin vu le dernier James Bond :

 Spectre de Sam Mendes (2015), un 007 qui n'est pas à la hauteur de Casino Royale et de Skyfall mais qui se laisse néanmoins regarder. On se croirait dans une caricature de tous les James Bond. Daniel Craig, étriqué dans son costume, ne semble plus croire à son rôle fétiche. La première scène (la fête des morts à Mexico) est particulièrement réussie et virtuose. Celle de la fin, à Londres, complètement ratée. Un film inégal et pas indispensable.

Nous avons revu avec plaisir :

 Dans la brume électrique de Bertrand Tavernier (2009). Quand Bertrand Tavernier rend hommage à la littérature et au cinéma amércicain, il réalise un polar envoutant aux limites du fantastiques dans les bayous de Louisiane avec un Tommy Lee Jones dans un de ses meilleurs rôles.

Nous avons été déçu par ce grand classique :

 Obsession de Brian de Palma (1976). Le scénario est intéressant, mais la mise en scène très kitsch a beaucoup vieilli. Cette histoire de manipulation assez prévisible ressemble a un mauvais film d'Hitchcock. Reste la ville de Florence, et son église San Miniato Al Monte, merveilleusement filmées.