Marsuline bouquine... lectures d'été (1)

En lisant Quand sort la recluse de Fred Vargas, je suis loin d'être originale car j'ai l'impression que tout le monde a lu ce bouquin. L'araignée a vraiment tissé sa toile largement et plus encore... Que dire de plus, je me suis régalée ! Un livre détente au style particulier avec des scènes d'anthologie (comme la première !) et même si cela est absurde, peu crédible, parfois téléphoné (Eh oui ! j'ai deviné qui était l'assassin avant la fin), on en redemande encore. Seul petit regret, la quasi absence de Danglard durant l'enquête... Mais peut-être avait-il besoin d'une pause...

Avec Le tour du monde du roi Zibeline, Jean-Christophe Rufin nous plonge dans un conte philosophique à la manière de Candide. C'est le récit des aventures pittoresques et incroyables d'Auguste Beniowski, gentilhomme hongrois de la fin du XVIIIe siècle, qui après avoir été prisonnier exilé au Kamchatka, s'être évadé en bateau le long des côtes asiatiques, puis avoir fait un bref séjour parisien, devint roi de Madagascar. Accueillis par Benjamin Franklin, lui et son épouse lui font le récit de leur vie. Pour les passionnés d'histoire et de récits de voyage, ce roman d'aventure se lit d'une traite malgré la forme un peu lourde de la narration.

 

Le royaume d'Emmanuel Carrère est une enquête spirituelle. Durant trois ans, Emmanuel a embrassé la foi chrétienne puis la lassitude s'est installée et il l'a perdu. 20 ans après, il revient sur cette période étrange de sa vie et nous donne sa version de l'histoire des Évangiles. On y croise en Palestine, en Grèce et à Rome, Saint Paul et Saint Luc.... au premier siècle de notre ère. Une quête historique passionnante et étonnamment moderne.

Comments

[GEGOT]

Et après"Cadix ou la diagonale du fou", il faut enchaîner sur le dernier (pour la traduction datant de mai 2017) roman de Pérez-Reverte : "Deux hommes de bien" ou l'épopée, au XVIIIème siècle de deux académiciens espagnols chargés par leur institution d'aller à Paris acquérir les 18 volumes de "L'Encyclopédie"; mais deux autres académiciens ne l'entendent pas de cette oreille car ils pensent qu'il faut préserver l'Espagne des turpitudes véhiculées par les Lumières et louées par "L'Encyclopédie". Récit palpitant de ce voyage.