Le cinéma de Marsuline... d'octobre-novembre 2017
Au cinéma, Au Revoir Là-Haut d'Albert Dupontel est l'adaptation réussie et condensée du roman éponyme de Pierre Lemaitre. Malgré quelques changements scénaristiques contestables, les acteurs sont vraiment bons (Niels Arestrup et Nahuel Perez Biscayart), les masques magnifiques et l'émotion au rendez-vous sans être trop appuyée.
Quand le crime s'invite à Downton Abbey avec Gosford Park de Robert Altman (2001). Le scénario était déjà signé de Julian Fellowes et l'on retrouve avec plaisir les lieux de tournage de la série. Mais le film reste plus noir, les personnages plus ambigus. L'intrigue, même si elle reprend les oppositions de classes, se tourne radicalement du côté d'Agatha Christie. Un excellent film avec un casting de choix.
Mademoiselle de Park Chan-Wook (2016) est un thriller érotique dans la Corée des années 20 durant l'occupation japonaise. Construit astucieusement en 3 actes, le film joue sur les renversements de situation (un peu attendus...) où l'on ne sait plus qui manipule qui. L'esthétique est superbe mais le film aurait mérité d'être un peu moins long (2h50).
L'homme qu'on aimait trop d'André Téchiné (2014) est un film classique bien joué (impressionnante Adèle Haenel) sur la mystérieuse disparition d'Agnès Le Roux, l'héritière d'un casino niçois. Un film agréable mais qui reste un peu trop dans le style "téléfilm".
De l'autre côté du périph de David Charnon (2012) est une comédie réussie. Par moment, c'est complètement idiot et caricatural, mais j'ai franchement rigolé. Détente garantie !
Mulholland Drive de David Lynch (2001) : nous avons enfin (presque) compris certaines astuces de ce film culte à tiroirs que l'on peut revoir à l'infini sans s'ennuyer. A revoir encore et encore...
En attendant la neige, nous nous devions de voir ou de revoir ce fameux duel entre Signoret et Delon qui a lieu dans les paysages enneigés du Haut-Doubs (Les Granges brûlées de Jean Chapot, 1973).