Un petit tour en Karakalpakstan
République autonome, au nom imprononçable, elle fut créée de toutes pièces par les soviétiques en 1925 et s'étend d'Ourgentch vers Noukous, jusqu'à la mer d'Aral. De Khiva, une journée suffit pour rejoindre et visiter les forteresses du désert.
Au milieu de rien, se dresse le symbole d'une frontière illusoire...
Nous traversons des villages traditionnels aux pratiques ancestrales avant d'atteindre la partie nord du désert de Kysyl Kum.
Ayaz Kala, le premier ensemble de forteresses est le plus éloigné, mais aussi le plus spectaculaire...
Toujours regarder où on met les pieds, car il y a des serpents dans le désert... mais on en a pas vu, seulement ces étranges petits lézards, appelés agames à tête de crapaud et à queue noire...
Le royaume des dromadaires en liberté...
Au camp de yourtes, près du parking, rencontre avec deux dromadaires affamés...
Toprak Kala, la 2e forteresse est une ancienne cité royale du IIe siècle dont les fresques découvertes avant la seconde guerre mondiale sont au musée de l'Ermitage de Saint-Pétersbourg.
Au loin, les montagnes Sultan Uiz Dag, lieu de pélerinage.
Et toujours ce sel qui remonte à la surface...
La 3e forteresse est la plus rénovée et se trouve un peu plus dans la plaine maraîchère. Non loin de Toprak Kala, Kyzyl Kala abritait sa garnison militaire.
- Nous avions réservé cette excursion avec chauffeur et guide auprès d'une agence locale parlant anglais et un peu français : Golden Ring Travel, installée à Khiva. Nous n'avons pas été déçus, ce fut l'occasion de rencontrer notre "guide", Bahor, habitant en France à Lyon et développant sa propre agence de voyages éco-solidaires en Ouzbékistan et dans sa région natale : le Khorezm. Elle nous raconta les traditions de son village près de Noukous, les problèmes écologiques liées à l'asséchement de la mer d'Aral et à la monoculture du coton. Pour en savoir plus sur ce qu'elle propose, n'hésitez pas à faire un tour sur son très beau site internet : afor-voyage.org (Association France Ouzbékistan Racines).
- On ne peut pas louer de voiture sans chauffeur en Ouzbékistan. La conduite est particulièrement "sportive" et peu réglementée. Les routes sont souvent défoncées. Il faut leur faire confiance car ils ont l'habitude... Notre chauffeur ne parlait ni anglais, ni français d'où l'intérêt d'avoir un "guide" pour pouvoir communiquer. Baham, notre chauffeur, nous a conduit jusqu'aux trois forteresses et proposé un repas dans un camp de yourtes aménagé en restaurant près du lac de Bustan où nous avons pu manger du poisson (l'unique fois de notre séjour).
Un repas bien arrosé à la vodka et un beau visiteur qui attend sa part !