Mes lectures de l'hiver et du printemps 2012
Ma série coup de coeur du printemps : Les polars de William G.Tapply, un auteur américain passionné de pêche à la mouche qui vit dans le Maine, près des grands lacs. Son héros, amnésique après un étrange accident, tient une boutique d'articles de pêche, guide les touristes pour aller pêcher les saumons sauvages et de temps à temps aide le shérif local à résoudre d'étranges affaires. Un régal de lecture. La nature est splendide et les intrigues captivantes. 3 tomes chez Gallmeister. Dommage, ils n'existent pas en poche.
Toujours dans les polars, j'ai lu quelques Henning Mankell : L'homme qui souriait et Avant le gel pour compléter les aventures de l'inspecteur Wallender. Cela reste toujours très agréable à lire. Jo Nesbo avec L'étoile du diable est plus inégal. Ce tome n'est vraiment pas à la hauteur de Rouge gorge ou du bonhomme de neige.
Dans les classiques, j'ai enfin lu un livre de Stephen King, La ligne verte réalisé en 6 épisodes et je me suis régalée. Seul le tome 2 est un peu poussif, mais cette histoire de confrontation entre détenus et gardiens, dans l'attente de l'exécution finale, où le fantastique fait son apparition, m'a passionné.
Dans les romans, mon coup de coeur revient à Marc Dugain avec La chambre des officiers, un merveilleux récit relativement court sur les gueules cassées de la première guerre mondiale. Le héros se fait blesser à la tête dès les premiers jours du conflit et se retrouve au Val de Grâce toute la durée de la guerre. Il doit alors affronter la douleur, la mort de ses camarades, sa propre reconstruction et le regard des autres. J'avais déjà beaucoup aimé Une exécution ordinaire et La malédiction d'Edgar. Marc Dugain est vraiment un de mes auteurs fétiches.
Grosse déception pour le dernier tome de Katherine Pancol : Les écureuils de Central Park sont toujours tristes le lundi. La fraîcheur du premier tome se perd dans les méandres d'une intrigue qui se traîne vraiment. De même, l'héroïne perd en personnalité ce qu'elle gagne en notoriété. Pourquoi faire des livres aussi long avec des titres à rallonge...
De même, La délicatesse de Foenkinos m'a aussi déçu. Cette rencontre improbable entre deux écorchés de la vie ne m'a pas convaincu, ni ému. L'écriture est parfois belle et recherchée et puis de temps à temps, l'auteur tombe dans la facilité et la caricature. A voir peut-être en film pour se faire une autre idée...