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Le blog de Marsuline
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2 septembre 2013

Un été 2013 très "polars"

Une des bonnes résolutions de l'été, celle de lire des classiques durant les vacances, a été mise à mal par des lectures trop tentantes, recommandées, pour la plupart, par des amis.

Le dernier épisode des aventures de l'inspecteur Kurt Wallender est excellent. Avec L'homme inquiet, Henning Mankell, toujours dans son style sobre et efficace, a su rendre son personnage, confronté à la maladie et à la vieillesse, attachant et plein d'humanité. L'intrigue policière qui mêle espionnage et histoire est intéressante mais passe au second plan.

Jeune auteur suisse de langue française, Joël Dicker nous livre un roman policier sur l'Amérique d'aujourd'hui et celle des années 70. La vérité sur l'affaire Harry Quebert est un roman bien construit, l'intrigue qui comporte de nombreux rebondissements tient la route et le suspens est maintenu jusqu'au bout des plus de 700 pages. Je regrette cependant le manque de profondeur des personnages surtout ceux de la partie actuelle. Le héros contemporain semble sortir tout droit d'une série TV, caricature négative de l'Amérique. Peu attachant, on ne réussit pas à se sentir impliqué, à ses côtés, dans sa quête de vérité.

Chez Peter May, dans L'île des chasseurs d'oiseaux, le dépaysement est tout autre. L'auteur connaît les lieux, les coutumes et les gens de cette île écossaise. Fin Mcleod, inspecteur d'Edimburg, vient de perdre son fils, sa femme le quitte et son chef l'envoie en mission sur son île natale : l'île de Lewis. Il va devoir se confronter à des évènements du passé qu'il aurait bien aimé oublier. Un roman noir et bouleversant.

Mankell  Harry Quebert  Peter May  images  images-1

Les deux derniers romans sont vraiment des lectures estivales. On ne se prend pas la tête, on se laisse porter par l'histoire et les personnages avec une nette préférence pour le second.

Un avion sans elle de Michel Bussi raconte l'histoire d'une usurpation d'identité à la suite d'une catastrophe aérienne qui a eu lieu vingt ans plus tôt dans le massif du Jura. Rien d'extraordinaire dans ce petit roman qui surfe sur le même thème que La vie est un long fleuve tranquille avec cependant quelques bonnes trouvailles (la lecture du journal du détective privé heure par heure, le rebondissement final prévisible mais bien amené) mais aussi quelques chapitres que l'on aurait pu éviter et qui n'apportent rien au déroulement de l'histoire.

J'avais détesté Les morsures de l'ombre de Karine Giebel, l'histoire d'une femme qui retient un homme prisonnier et le torture jusqu'à la mort dans un chalet de la forêt de Chaux. Avec Jusqu'à ce que la mort nous unisse, l'auteur change de registre. C'est une intrigue plus classique qu'elle nous propose en nous faisant partager aussi son amour de la montagne. J'ai beaucoup aimé ce bouquin mais je ne suis pas du tout objective car l'action se déroule dans le Val d'Allos, où nous passons régulièrement des vacances et faisons de nombreuses randonnées. Manifestement, Karine Giebel connaît extrêmement bien cette vallée mais aussi la passion que la montagne inspire. Un roman qui se dévore très vite malgré quelques poncifs et bons sentiments.

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