Coups de coeur et déceptions

Au ciné ou en DVD, cet d'hiver, les coups de coeurs ont côtoyé les déceptions :

Les films plutôt réussis :

Twixt de Francis Ford Coppola, film étrange et envoûtant qui mêle fantastique et enquête policière. Val Kilmer en écrivain raté joue à contre emploi de manière convaincante. On se laisse porter par cette histoire irrationnelle où les vampires côtoient Edgar Alan Poe.

Dans la maison de François Ozon avec un Luchini en prof de français désabusé qui se laisse manipuler par son élève. Un film agréable qui aborde un sujet grave, tout en nous distrayant avec une dose de suspens.

Populaire de Régis Roinsard, comédie très sympathique à voir en famille, un peu rétro mais efficace même si l'on devine très rapidement le terme de cette histoire qui ne manque pas d'originalité.

Des vents contraires de Jalil Lespert, tiré d'un roman d'Olivier Adam, met en scène un drame familial. Les acteurs, Benoît Magimel et Antoine Duléry dans le rôle du frère sont touchants par la justesse de leur interprétation.

Du vents dans mes mollets de Carine Tardieu, une jolie comédie dramatique au langage un peu cru qui aborde les problèmes des adultes du point de vue des enfants. De la fraîcheur malgré la gravité des situations.

Starbuck de Ken Scott, un film canadien qui aborde le problème des dons de sperme avec beaucoup d'humour. il faut un peu s'accrocher pour les comprendre. Mais on passe un très bon moment. La fin est cependant assez ridicule et donc décevante. 

Les (grosses) déceptions :

Associés contre le crime de Pascal Thomas. J'avais beaucoup aimé les deux premiers épisodes des aventures de Prudence et Bélisaire Beresford. Dans ce troisième opus, qui n'aurait pas dû être tourné, l'histoire est quasi inexistante, les personnages semblent se forcer à jouer et surtout le ridicule ne tue pas ! Mais où est passé Agatha Christie ? 

Dark Shadow de Tim Burton est ennuyeux et bavard. Seuls les personnages secondaires tirent leur épingle du jeu. Johnny Deep n'a plus l'air d'y croire du tout et a besoin d'expliquer tout ce qui se passe au spectateur.

Oblivion de Joseph Kosinski. Je me faisais un plaisir d'aller voir un film de SF sur grand écran. Mais ce film est ennuyeux et donne une forte impression de déjà vu. Il y a très peu d'humour et les scènes d'amour sont franchement niaises. On devine tout dès le début et Tom Cruise (et ses clones) essaye à lui tout seul de sauver la planète. Les minettes sont jolies mais un peu insipides. Reste l'esthétisme. Bof, bof...

Le sommet du navet d'action est atteint avec Taken de Pierre Morel. La violence complaisante est ici à l'honneur. La France est perçue comme un pays dangereux (le film est cependant réalisé par un Français et produit par Luc Besson !) et on ne croit pas du tout à la croisade de Liam Neeson contre les filières albanaises. Un film qui surfe sur l'esprit sécuritaire du moment et qui en remet une couche. Et dire, qu'il existe un Taken 2 !

 

Ce dernier post de ciné m'a permis de mettre (presque) à jour mes critiques ciné. Désormais, j'essairais d'être plus assidue, soit, un post, un film, mais ce n'est pas gagné !