2019, l'année des films asiatiques

Cela faisait plus d'un an que je n'étais pas revenue vers vous avec un article relatif au cinéma... Il est vrai que nous regardons moins de films avec la concurrence des séries et la disparition de notre loueur de DVD l'an dernier. Je reconnais aussi que nos sorties au cinéma se font plus rares...

Voici donc le premier volet du bilan de nos films vus depuis mars 2019 consacré au cinéma asiatique : 

Cette année a été marquée par l'incroyable succès du film Parasite de Bong Joon Ho (Palme d'or et Oscar du meilleur film 2019) que nous avons particulièrement apprécié.

Toute la famille de Ki-taek est au chômage et vît de petites combines. Un jour, leur fils réussit à se faire embaucher pour donner des cours d'anglais à la fille de la richissime famille Park. C'est le début d'un engrenage incontrôlable... 

Bong Joon Ho est un virtuose et confirme ici son talent et sa maîtrise de la mise en scène, enchaînant rebondissements et changements de registres (humour, suspens, émotion, action, violence, regards sur la société...). Un film à voir et à revoir...

• Du même réalisateur Bong Joon Ho, on a vu aussi : Mother (2009) : L'enquête d'une mère prête à tout pour innocenter son fils accusé de meurtre... On retrouve ici les thèmes chers à BJH : la folie, la pluie, l'absurdité et même l'humour décalé qui lui est propre.
• The Host (2006) : A Séoul, au bord du fleuve, la famille Park tient un petit snack. Un jour, du fleuve surgit un monstre aquatique... Un film d'épouvante sur le mythe de Godzilla plus vrai que nature... Mais le film de genre, permet à BJH d'aborder ici des sujets très contemporains comme celui de l'écologie...
• Du japonais Kore-eda, Une affaire de famille (Palme d'or 2018) : Une famille pauvre et marginale de Tokyo adopte une petite fille maltraitée... Un film émouvant qui nous questionne sur l'attachement familial.
• Toujours de Kore-eda, After Life (1999) : Dans un endroit mystérieux des personnes doivent reconstituer les moments forts de leur vie... Un film étrange et néanmoins poétique. Une belle réflexion sur la vie et la mort.
• Old Boy du coréen Park Chan-wook (2003) : Un homme sans histoire est enlevé et emprisonné sans raison dans une pièce durant 15 ans. Libéré toujours sans explication, il trouvera la force de comprendre et de se venger... Un film culte et violent (âmes sensibles s'abstenir) mais terriblement efficace.

Comments

[Chinou]

Il est parait il grand temps de regarder le cinéma français afin que les intermittents du spectacle ne restent pas trop longtemps sans tourner, "je dis çà, je dis rien "

[Marie-Edith]

Il est vrai que mon mari et moi n'allons pas souvent au cinéma. Nous n'y pensons plus alors que perso. je suis l'actualité sur Télérama. Merci pour ces idées de films. .