Le cinéma de Marsuline

Nouvelle année et nouveau nom pour cette rubrique consacrée à mes critiques de films. Comme d'habitude, c'est avec beaucoup de retard que je vous fais part de mes coups de coeur et de mes déceptions.

Au cinéma, Le loup de Wall Street de martin Scorsese, 2013

C'est un film vraiment trash, d'une virtuosité hallucinante (on ne voit pas passer les 3 heures). Les mauvais esprits (ou les mauvais coucheurs) y verront une apologie de la drogue et du sexe. Mais, Scorsese dénonce avant tout les incohérences et les failles d'un système où l'argent est roi et où tout semble possible. Bien que l'action se situe dans les années 90, cette situation a guère changé et est loin d'être révolue (malgré la crise de 2008). Le parti pris de Scorsese est de le faire avec un humour décapant, en mettant en scène une bande de dégénérés dirigés par un Di Caprio exalté. Un film à voir uniquement entre adultes... et absolument en VO.

  

Mon coup de coeur en DVD : The Fighter de David O'Russel, 2010

Micky Ward (Mark Walhberg) est un jeune boxeur dont la carrière stagne. Partagé entre sa famille, envahissante et sa nouvelle amie, Charlène, il va devoir s'affranchir d'une mère trop présente et de l'influence de Dicky son frère toxico ancien boxeur. Un très bon film positif qui s'avère être une comédie malgré la gravité du scénario. Christian Bale, qui a perdu plus de vingt kilos pour jouer Dicky, a rarement été aussi bon. Depuis, David O'Russel, nous a séduit avec Happiness Therapy et l'on attend avec impatience American Bluff qui sort en février.

Sous surveillance de Robert Redford, 2012

De nos jours, une ancienne activiste, ayant participé à un attentat en 1969 est retrouvée et arrêtée. Ben Schulberg (Shia Labeouf) jeune et ambitieux reporter, mène son enquête qui l'emmène à rechercher Jim Grant (Robert Redford), un avocat apparemment sans histoire... Un film classique, mais intéressant sur l'engagement et l'idéalisme politique.

  

Insaisissables de Louis Leterrier, 2013

J'ai été déçue par ce film, gros succès de l'été 2013. C'est le film prétentieux par excellence : on en prend plein les yeux pendant deux heures et quand c'est fini on se demande "tout ça pour ça". Le scénario est beaucoup trop alambiqué et les personnages manquent de profondeur. Mark Ruffalo reste toujours égal à lui même dans son rôle de nounours sexy face à une Mélanie Laurent incroyablement "frenchie" dans son tailleur pantalon cintré, perdue dans les rues de New York.