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Le blog de Marsuline
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7 février 2014

Le cinéma de Marsuline

Star Wars, série culte !

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Le père Noël a été très généreux en nous laissant cette année au pied du sapin un cadeau pour toute la famille : le coffret Star Wars en Bluray. L'occasion pour nous tous de revoir cette saga universelle et mythique dans des conditions optimales (le son et les images sont vraiment superbes). Au rythme de deux films par weekend, nous les avons regardé dans le bon ordre : le IV, V, VI, I, II, III (ou plutôt dans le désordre, c'est selon). Les premiers épisodes (ou bien les derniers) sont vraiment d'une modernité déconcertante (l'épisode IV date de 1978, il y a bientôt 40 ans). De grands moments de cinéma !

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J'aime bien cette photo où tous les acteurs/personnages sont rassemblés, les anciens comme les nouveaux...

La trilogie James Gray

Dans un tout autre registre, celui du thriller dramatique, nous avons revu les trois films noirs de James Gray : Little Odessa, The Yards et La nuit nous appartient.

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Little Odessa, 1994 : Le premier et le plus noir. L'espoir n'a aucune place dans ce film intimiste et violent. Tim Roth incarne un tueur à gage qui doit exécuter un contrat dans le quartier de son enfance qu'il a fuit : Little Odessa, le quartier des juifs russes à Brooklyn. Il doit se confronter à la violence mais aussi à sa famille, à sa mère malade et condamnée et en renouant avec son jeune frère magnifiquement interprété par Edward Furlong. 

The Yards 

The Yards, 2000 : Leo (Mark Wahlberg), jeune délinquant sort de prison pour vol de voiture et retrouve sa famille et sa cousine qu'il aime en secret (étonnante Charlize Theron en brune). Il trouve du travail auprès de son oncle, Frank, patron de l'Electric Rail Corporation, qui règne sur le métro dans le Queens. Son ami de toujours, Willie (Joaquin Phoenix), homme de main de Frank, l'initie aux méthodes plus que douteuses de la société. Leo devient alors témoin de la corruption, des sabotages et même d'un meurtre. Cela fait de lui la cible de la plus impitoyable famille de la ville... La sienne. Un film réaliste et tragique (dans le sens classique du terme). La mise en scène est renforcée par une photographie tout en clair-obscur, aux cadrages resserrés ce qui rend les personnages encore plus forts et émouvants.

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Dans La nuit nous appartient, 2007, c'est encore une confrontation que James Gray nous propose : celle entre deux frères, l'un flic (Mark Wahlberg) qui suit les traces de son père (Robert Duvall, magistral), l'autre, gérant d'une boîte de nuit (Joaquin Phoenix) tenté par "le côté obscur". Mais, et c'est tout l'art de James Gray, le scénario ne se limite pas à cet affrontement classique du bien et du mal. C'est aussi une histoire de rédemption, subtilement moralisatrice. Personnellement, c'est le film de James Gray que je préfère, le plus positif aussi avec Joaquin Phoenix, dans son meilleur rôle.

Les autres films :

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Le majordome de Lee Daniels : une bonne surprise et un bon rythme pour ce film académique et consensuel. L'interprétation des différents présidents reste cependant trop caricaturale et bâclée. L'Histoire des Etats-Unis passe donc au second plan. Et, dans un sens, c'est tant mieux, car grâce à la magnifique interprétation de Forest Witaker, le film se concentre sur les sentiments contradictoires de Cecil et sur sa relation avec son fils révolté.                                          

Les neiges du Kilimanjaro est un conte sociaĺ comme Robert Guédiguian sait les faire. Bien que certaines situations paraissent invraisemblables on prend du plaisir à regarder ce film généreux et utopique sur le désenchantement politique et social actuel.

Black Swan est un film sur la schizophrénie, malsain et ambigu. A trop vouloir provoquer, Darren Aronofsky dérange tout en se complaisant dans une ambiance de midinette agrémentée de fantastique. Cela en devient à force ridicule. Nathalie portman, dont le jeu ne m'emballe jamais plus que ça, joue les vierges effarouchées dominée par une mère castratrice. Finalement, Vincent Kassel ne s'en tire pas trop mal en prof de danse moins tyrannique qu'il ne paraît.

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