Le cinéma de Marsuline… d'août 2016
Un aperçu rapide sur les films vus ce mois d'août en DVD. Le bilan reste assez mitigé :
Un film se démarque : Triple 9 de John Hillcoat, 2016
Un thriller noir terriblement efficace. Sorti en mars dans la plus grande indifférence, il s'avère être un film de braquage et d'action très bien ficelé. Les acteurs sont excellents : Casey Affleck, Woody Harrelson, Kate Winslet (méconnaissable !). Mais attention, le film est violent. Il nous entraîne dans les bas-fonds d'Atlanta, dans ses banlieues où sévit la mafia russe et portoricaine.
Un film social très bien interprété, mais un peu long et répétitif (La tête haute d'Emmanuelle Bercot, 2015).
Un film sympa plein d'humanité (Médecin de campagne de Thomas Lilti, 2016).
Un film délirant à prendre au énième degré. Au final, une parodie cynique et dérangeante sur la société américaine de G. Bush à fortes doses d'autodérision et de scènes très loin du politiquement correct. Mais, parfois, cela fait du bien ! (Borat, Leçons culturelles sur l'Amérique au profit glorieuse nation Kazakhstan de Larry Charles, 2006).
Une grosse c.... où l'on rigole beaucoup au début, mais qui devient vraiment ridicule sur la fin (Saint-Amour de Benoît Delépine et Gustave de Kervern, 2016).
Une comédie peu crédible et poussive. Isabelle Huppert en fermière normande, on y croit pas une seule seconde et c'est bien dommage pour Jean-Pierre Daroussin (La ritournelle de Marc Fitoussi, 2014).
Un gros navet belge très mal doublé avec des personnages caricaturaux et une fin prévisible (Loft d'Erik Van Looy, 2008).